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Mot-clé - Copenhague

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mercredi 23 décembre 2009

Réchauffement climatique : quelle mobilisation pour demain ?

Le "scénario 450 ppm", visant à diviser par deux ces émissions à l'horizon 2050 pour limiter l'augmentation de température à 2° C, imposerait une tout autre mobilisation que celle existante . L'échec de Copenhague n'est pas de bonne augure pour notre planète et ses populations. . Une mobilisation est d'autant plus nécessaire que le réchauffement pourrait affecter les rendements agricoles dans les pays qui ont faim.
La tableau ci-dessous (source AIE) nous redit que les Etats-Unis sont les plus gros pollueurs de la planète . La Russie et le Japon font partie du peloton de tête.



Etats Unis Union Européenne Russie Inde Chine Japon
% population 5 7 2,1 17 20 2
% émission CO2 20 13 5 5 21 4
% émision/hab 4,00 1,86 2,38 0,29 1,05 2,00


Marielle de Sarnez , vice-présidente du Mouvement Démocrate et député européen , déclarait dernièrement : "Après de longues années de travail préparatoire, l'échec de Copenhague est un immense gâchis...........Les ONG ont été laissées de côté, ignorées. Or, rien ne peut se faire de durable sans mobilisation citoyenne ". Cette mise à l'écart des ONG est en effet difficilement admissible !
Parmi les moyens envisageables pour réduire les émissions de CO2 , le graphique ci-dessous , montre bien que tous les moyens qui permettront de réduire la consommation d'énergie doivent occuper une place importante dans les années qui vont suivre ..........

Economies Energie

samedi 19 décembre 2009

Développement industriel, économique et limitation du réchauffement climatique : incompatibilités ?

Appelons "chat un chat" , Copenhague est un échec ! Kyoto ....c'était mieux !!


La réduction des émissions des gaz à effet de serre de 50% d'ici à 2050 par rapport au niveau de 1990 : on devra se contenter de l'engagement individuel des Etats à réduire leurs émissions de gaz à effet de Serre . "Au revoir" la volonté de limiter l'élévation de température de notre planète d'ici 2050. On avait bien envisagé la mise en place d'une organisation mondiale chargée d'assurer un minimum de contrôle des dégagements de CO2 : on n'en parle plus !


Un point positif :30 milliards de dollars seront distribués sur trois ans aux pays les plus menacés par les changements climatiques. Et ensuite, 100 milliards de dollars à partir de 2050 pour le financement de l’adaptation aux changements climatiques. Mais , qui va payer, et comment ?


Les pays émergents ne veulent pas payer pour les pollueurs . Les grands pollueurs : les Etats Unis et la Chine .Pas question pour les chinois que l'on contrôle leur taux démission de CO2 : cela constituerait une forme d'ingérence !

Y aurait-il donc une incompatibilité entre le développement économique et des préoccupations légitimes de protéger notre planète , ce qui est aussi une façon de protéger l'homme , protéger les générations futures ?...


Disons le franchement , nos hommes politiques sont davantage préoccupés par le court terme , c'est à dire des résultats aux élections de quel ordre qu'elles soient. C'est un refus de partager la solidarité sur le long terme, un refus du futur, un refus de partager avec les pays du sud , ceux qui risquent d'être les premières victimes d'un réchauffement climatique.



lundi 14 décembre 2009

Copenhague et le Mouvement Démocrate

Si l'on se réfère au LIVRET ORANGE édité au soir du congrès d'Arras , Copenhague n'est pas cité explicitement , mais tout un paragraphe est consacré au changement climatique . Quatre grands axes sont retenus :
1-Un développement ambitieux des énergies renouvelables et une approche non hégémonique et transparente du nucléaire civil.
2-L’élévation progressive des normes techniques d’efficience énergétique et de performance environnementale ,notamment dans le bâtiment ou le transport
3-Une fiscalité réorientée pour susciter chez chaque acteur des comportements plus éco-responsables.
4-Un effort de recherche sans précédent conduit au niveau européen,et qui visera le développement des énergies nouvelles


Ces quatre leviers vont dans le sens d'un précédent billet édité sur ce blog . Ils devraient contribuer à la réduction des gaz à effet de serre , ce qui est , rappelons le , l'un des objectifs de Copenhague . Reste à savoir comment seront répartis les efforts.

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dimanche 13 décembre 2009

De Kyoto à Copenhague

Le protocole de Kyoto, a été ouvert à ratification le 16 mars 1998, et est entré en vigueur en février 2005. Il a été ratifié à ce jour par 183 pays à l'exception notable des États-Unis. L'objectif était de stabiliser les concentrations des gaz à effet de serre dans l'atmosphère à un niveau qui limite toute perturbation due à l'activité humaine dangereuse pour le système climatique. Les pays signataires ont donc été invités à publier des inventaires de leurs émissions de gaz à effet de serre, à établir des programmes nationaux contenant des mesures visant à atténuer les changements climatiques. Le protocole de Kyoto allait plus loin encore puisqu'il comportait des engagements absolus de réduction des émissions pour 38 pays industrialisés, avec une réduction globale de 5,2 % des émissions de dioxyde de carbone d'ici 2012 par rapport aux émissions de 1990.


Où en sommes nous actuellement ?


On espérait réduire de d'au moins 5% d'ici 2012 les émissions de gaz à effet de serre par rapport aux émissions de 1990 . Or nous sommes déjà 30% au-dessus de ce niveau et on s'attend à 40% , voire 50 % au dessus en 2012 .

Kyoto semble donc être un échec .
Alors que faire ? Faut-il fixer des objectifs plus contraignants ? Faut-il définir des quotas assez stricts ?Faut-il envisager des sanctions pour les "mauvais élèves" ?

Un point positif : à Copenhague , les plus grands pollueurs de la planète que sont les Etats-Unis et le Chine sont présents , et l'Inde également. La prise de conscience mondiale sur la nécessité d'agir , doit nous réjouir et nous permet d'espérer que Copenhague ne sera pas un échec !

Nous ne pouvons toutefois pas ignorer les intérêts divergents des pays développés et des pays émergents , ces derniers n'étant pas enclins à payer pour les pollueurs que sont les premiers . Ces pays émergents peuvent-ils réduire leurs taux d'émission tout en se développant ? Pour contourner les raisons de l'échec de Kyoto, Gwyn Prins et Steve Rayner , deux partisans à réduire les émissions de gaz à effet de Serre, font cinq propositions :

1-Il faut concentrer les efforts sur les plus gros émetteurs de CO2 de la planète et non pas tenter de mettre d'accord plus de 170 pays.

2-Instaurer des marchés d'échange du carbone efficaces mais dans lesquels les participants seraient volontaires.

3-Investir massivement dans la Recherche et le Développement sur l'énergie et notamment sur les renouvelables afin de faire baisser rapidement leurs coûts et les rendre compétitives faces aux énergies fossiles (charbon , pétrole,gaz).

4-Investir dès maintenant pour s'adapter au réchauffement qui est déjà en cours.

5-Mettre en avant des projets locaux et modestes mais efficaces plutôt qu'un grand programme mondial sans effets .

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