Deux récents sondages sur les élections régionales de mars 2010 ont donné pour l'un , le Mouvement démocrate de François Bayrou à 9 % d'intentions de vote au premier tour , 4 % pour le second. Quelle crédit accorder à ces sondages ?
D'une part , notons que dans les sondages d'intention de vote il est bon de s'accorder une marge d'erreur d'au moins 3 points , et que d'autre part les sondages offrent une image des intentions de vote à un moment donné, ni plus ni moins.

Peut-on expliquer un écart de 5 points pour les deux sondages cités ci-dessus ? Claude Bellei , tête de liste du Mouvement Démocrate aux élections régionales de mars 2010 en Lorraine a tenté de donner une explication : dans le sondage CSA , la question fait référence à " une liste du MoDem soutenue par François Bayrou" alors que dans le sondage IFOP la question porte sur "les listes MoDem" . Nous pouvons effectivement penser avec Claude BELLEI que l'absence du nom de François Bayrou dans la question posée au second sondage explique l'écart important d'intentions de vote pour le Mouvement démocrate .
Pour ma part , je ne donnerai pas à ces sondages plus d'importance qu'ils n'en ont .

Plus inquiétante l'attitude de la vice-présidente du MoDem , Corinne Lepage qui semble depuis quelque temps régler ses comptes avec François Bayrou et profite de ce sondage pour en rajouter.Est-ce concevable que la vice-présidente "maltraite" comme elle le fait son président F Bayrou et de plus à la veille d'élections ? Je m'attendais à davantage d'intégrité de sa part ! Que la démocratie soit certes contestée au sein du Mouvement Démocrate , cela peut paraître justifié . Mais n'y a t-il pas l'art et la manière de dire les choses sans vouloir faire couler le bateau ?

Je citerai un autre vice-président du Mouvement démocrate qui ne se laisse pas dévorer par ses ambitions personnelles : Jean Luc Benhamias . Voilà quelqu'un de constructif et positif . Il est de ces personnages dont le Mouvement démocrate a besoin pour le faire avancer , évoluer , gagner aux régionales de 2010 et à plus long terme aux élections présidentielles de 2012.C'est au Mouvement démocrate, avec François Bayrou, d'expliquer qu'il est indispensable dans notre pays d'ouvrir une troisième voie qui dépasse le cadre historique des deux vieux partis politiques du vingtième siècle, fait-il valoir.