Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

Evolution soutenable

Fil des billets

vendredi 12 février 2010

Le Développement Durable : c'est quoi ?


<<C'est un développement qui répond aux besoins des générations actuelles sans compromettre ceux des générations futures >> : c'est la définition la plus courte du développement durable qui est habituellement retenue .
Le développement durable regroupe trois volets :
-social
-économique
-écologique

Le volet social :
il touche aux conditions de vie , à l'égalité des chances , à la solidarité internationale....On se préoccupe des conditions de travail , que celui-ci soit rémunéré de façon équitable et suffisante.

Le volet économique :
il touche au système économique lui-même, à savoir production et consommation , emploi , commerce international. Il faut certes une économie performante , mais sans faire abstraction du volet social.

Le volet écologique (environnement) :
On s'intéresse à l'utilisation des ressources, à la gestion des déchets , à l'équilibre entre paysages naturels et cultures . Question : y a t-il compatibilité entre l'activité humaine et le maintien de la biodiversité ? Les ressources à long terme sont-elles préservées (on réfléchit aux conséquences de la pollution et on agit en conséquence).

dev_dur.jpg

Lire la suite...

dimanche 24 janvier 2010

Le Pape Benoît XVI et l'écologie politique


Loin de moi l' idée de mélanger religieux et politique . Mais tout dernièrement , dans son message pour la journée mondiale de la paix , le pape nous dit combien il est soucieux du devenir de notre planète : "Si tu veux construire la paix , protège la création". Ce message mérite que nous nous y arrêtions quelques instants à une époque où l'on s'inquiète de l'épuisement de nos énergies fossiles, de l'effet de serre qui augmenterait dangereusement à cause des grandes quantités de CO2 provenant de l'activité humaine , des diverses catastrophes auxquelles l'homme doit faire face , des guerres ........
L'écologie n'est-elle pas d'abord une science , cette science qui étudie le rapport entre les individus d'une espèce (celle-ci peut être l'espèce humaine) , l'activité organisée de cette espèce et l'environnement ?
S'il s'agit de l'espèce humaine , l'écologie n'est-elle pas l'étude du rapport entre l'humanité et son environnement ?
Et l'écologie politique ? une science , une orientation politique ? D'après Alain Lipietz l'économie politique "offrirait les bases prometteuses d'une politique écologique de l'environnement , du travail , des rapports internationaux....elle propose des outils réglementaires et économiques pour parvenir à un modèle de développement soutenable."
Il n'est donc pas faux d'écrire que le pape "fait" de l'écologie politique . Son analyse n'est certes pas celle d'un spécialise de l'environnement , d'un scientifique , mais elle apporte un plus , on pouvait s'y attendre : il s'agit bien de la création toute entière , celle dont il est question dans la Genèse . C'est cette création que Dieu a confiée à l'homme .

Lire la suite...

dimanche 3 janvier 2010

Après Copenhague , que penser de la vision apocalyptique du GIEC ?

Al Gore et le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) ont reçu le prix Nobel de la paix en 2007.
Le GIEC est une organisation crée en 1988 à la demande du G7, financée par l’ONU, censée regrouper 2000 à 2500 des meilleurs scientifiques mondiaux dans le but de produire des consensus sur les causes et les conséquences du réchauffement climatique.

Le GIEC est constitué de 3 groupes de travail et d'une équipe spéciale
-Le groupe de travail I : sur la base d'aspects scientifiques du système climatique , il s'intéresse à l'évolution du climat .
-Le groupe de travail II étudie la vulnérabilité des systèmes socioéconomiques naturels aux changements climatiques . Quelles en sont les conséquences et comment s'y adapter ?
-Le Groupe de travail III évalue les solutions envisageables pour limiter les émissions de gaz à effet de serre ou atténuer de toute autre manière les changements climatiques.
-L’équipe spéciale se charge des inventaires nationaux des gaz à effet de serre et produit des guides méthodologiques pour ces inventaires .

Quelles sont les principales (cliquer ici pour plus de détails) conclusions du GIEC dans son dernier rapport qui date de 2007 (le prochain est pour 2014) ? :

Lire la suite...

samedi 2 janvier 2010

Qui croire ? Développement durable ?


quicroire.jpg

LE DEVELOPPEMENT DURABLE :

Industriels et publicistes ? : Bonne aubaine pour faire de la pub et ouvrir de nouveaux marchés !

Les Ecologistes ? : Il faut "sauver" la Planète : Tous les moyens sont bons.Il faut des comités d'experts si nous voulons survivre !

Les médias ? : Il me faut un scoop et j'ai un devoir de pédagogie !

Les scientifiques ? : Je veux de l'argent pour pouvoir continuer mes recherches.

Les politiques ? : Je veux sauver la planète et ne pas risquer la prison !

mardi 29 décembre 2009

Tous les gaz à effet de serre sont-ils équivalents ?

Quelques gaz à effet de serre (GES) sont énumérés dans le tableau ci-dessous. L'ozone O3 est également considéré (Kyoto) comme un gaz à effet de serre : il n'y figure pas , c'est pour éviter la confusion qui est souvent faîte entre la destruction de la couche d'ozone par les CFC (chlorofluorocarbure) et l'effet de serre :

Gaz Contribution approximative Durée de séjour approximative dans l'atmosphère Formule PRG relatif / CO2 (à 100 ans) équivalent carbone par kg émis
Gaz carbonique (CO2) 34% 100 ans CO2 1 0,27
vapeur d'eau 60% quelques jours H20 8 2,2
Méthane (CH4) 2% 12 ans CH4 25 6,82
Protoxyde d'azote (N2O) 2% 120 ans N2O 298 81,3
Perfluorocarbures
jusqu'à 50.000 ans CnF2n+2 7400 à 12200 2.015 à 3.330
Hydrofluorocarbures

CnHmFp 120 à 14800 34 à 4.040
Hexafluorure de soufre

SF6 22800 6.220

Lire la suite...

mercredi 23 décembre 2009

Réchauffement climatique : quelle mobilisation pour demain ?

Le "scénario 450 ppm", visant à diviser par deux ces émissions à l'horizon 2050 pour limiter l'augmentation de température à 2° C, imposerait une tout autre mobilisation que celle existante . L'échec de Copenhague n'est pas de bonne augure pour notre planète et ses populations. . Une mobilisation est d'autant plus nécessaire que le réchauffement pourrait affecter les rendements agricoles dans les pays qui ont faim.
La tableau ci-dessous (source AIE) nous redit que les Etats-Unis sont les plus gros pollueurs de la planète . La Russie et le Japon font partie du peloton de tête.



Etats Unis Union Européenne Russie Inde Chine Japon
% population 5 7 2,1 17 20 2
% émission CO2 20 13 5 5 21 4
% émision/hab 4,00 1,86 2,38 0,29 1,05 2,00


Marielle de Sarnez , vice-présidente du Mouvement Démocrate et député européen , déclarait dernièrement : "Après de longues années de travail préparatoire, l'échec de Copenhague est un immense gâchis...........Les ONG ont été laissées de côté, ignorées. Or, rien ne peut se faire de durable sans mobilisation citoyenne ". Cette mise à l'écart des ONG est en effet difficilement admissible !
Parmi les moyens envisageables pour réduire les émissions de CO2 , le graphique ci-dessous , montre bien que tous les moyens qui permettront de réduire la consommation d'énergie doivent occuper une place importante dans les années qui vont suivre ..........

Economies Energie

samedi 19 décembre 2009

Développement industriel, économique et limitation du réchauffement climatique : incompatibilités ?

Appelons "chat un chat" , Copenhague est un échec ! Kyoto ....c'était mieux !!


La réduction des émissions des gaz à effet de serre de 50% d'ici à 2050 par rapport au niveau de 1990 : on devra se contenter de l'engagement individuel des Etats à réduire leurs émissions de gaz à effet de Serre . "Au revoir" la volonté de limiter l'élévation de température de notre planète d'ici 2050. On avait bien envisagé la mise en place d'une organisation mondiale chargée d'assurer un minimum de contrôle des dégagements de CO2 : on n'en parle plus !


Un point positif :30 milliards de dollars seront distribués sur trois ans aux pays les plus menacés par les changements climatiques. Et ensuite, 100 milliards de dollars à partir de 2050 pour le financement de l’adaptation aux changements climatiques. Mais , qui va payer, et comment ?


Les pays émergents ne veulent pas payer pour les pollueurs . Les grands pollueurs : les Etats Unis et la Chine .Pas question pour les chinois que l'on contrôle leur taux démission de CO2 : cela constituerait une forme d'ingérence !

Y aurait-il donc une incompatibilité entre le développement économique et des préoccupations légitimes de protéger notre planète , ce qui est aussi une façon de protéger l'homme , protéger les générations futures ?...


Disons le franchement , nos hommes politiques sont davantage préoccupés par le court terme , c'est à dire des résultats aux élections de quel ordre qu'elles soient. C'est un refus de partager la solidarité sur le long terme, un refus du futur, un refus de partager avec les pays du sud , ceux qui risquent d'être les premières victimes d'un réchauffement climatique.



dimanche 13 décembre 2009

De Kyoto à Copenhague

Le protocole de Kyoto, a été ouvert à ratification le 16 mars 1998, et est entré en vigueur en février 2005. Il a été ratifié à ce jour par 183 pays à l'exception notable des États-Unis. L'objectif était de stabiliser les concentrations des gaz à effet de serre dans l'atmosphère à un niveau qui limite toute perturbation due à l'activité humaine dangereuse pour le système climatique. Les pays signataires ont donc été invités à publier des inventaires de leurs émissions de gaz à effet de serre, à établir des programmes nationaux contenant des mesures visant à atténuer les changements climatiques. Le protocole de Kyoto allait plus loin encore puisqu'il comportait des engagements absolus de réduction des émissions pour 38 pays industrialisés, avec une réduction globale de 5,2 % des émissions de dioxyde de carbone d'ici 2012 par rapport aux émissions de 1990.


Où en sommes nous actuellement ?


On espérait réduire de d'au moins 5% d'ici 2012 les émissions de gaz à effet de serre par rapport aux émissions de 1990 . Or nous sommes déjà 30% au-dessus de ce niveau et on s'attend à 40% , voire 50 % au dessus en 2012 .

Kyoto semble donc être un échec .
Alors que faire ? Faut-il fixer des objectifs plus contraignants ? Faut-il définir des quotas assez stricts ?Faut-il envisager des sanctions pour les "mauvais élèves" ?

Un point positif : à Copenhague , les plus grands pollueurs de la planète que sont les Etats-Unis et le Chine sont présents , et l'Inde également. La prise de conscience mondiale sur la nécessité d'agir , doit nous réjouir et nous permet d'espérer que Copenhague ne sera pas un échec !

Nous ne pouvons toutefois pas ignorer les intérêts divergents des pays développés et des pays émergents , ces derniers n'étant pas enclins à payer pour les pollueurs que sont les premiers . Ces pays émergents peuvent-ils réduire leurs taux d'émission tout en se développant ? Pour contourner les raisons de l'échec de Kyoto, Gwyn Prins et Steve Rayner , deux partisans à réduire les émissions de gaz à effet de Serre, font cinq propositions :

1-Il faut concentrer les efforts sur les plus gros émetteurs de CO2 de la planète et non pas tenter de mettre d'accord plus de 170 pays.

2-Instaurer des marchés d'échange du carbone efficaces mais dans lesquels les participants seraient volontaires.

3-Investir massivement dans la Recherche et le Développement sur l'énergie et notamment sur les renouvelables afin de faire baisser rapidement leurs coûts et les rendre compétitives faces aux énergies fossiles (charbon , pétrole,gaz).

4-Investir dès maintenant pour s'adapter au réchauffement qui est déjà en cours.

5-Mettre en avant des projets locaux et modestes mais efficaces plutôt qu'un grand programme mondial sans effets .

Lire la suite...